samedi 21 octobre 2017

Daily life

Manger, dormir, sortir.
Le quotidien nous rattrape si souvent que nous n'y pensons plus. Ou nous ne voulons pas y penser. Qui es-tu, jeune inconnu(e)? Toi qui prends le métro tous les matins et qui te laisse aller dans cette lecture quotidienne. Toi qui te regardes dans la vitrine d'un magasin pour te redonner une certaine confiance et te rassurer. Toi qui te lèves à 5 heures et qui pense avoir toute la vie devant toi. Qui es-tu derrière ces rituels, derrière cette routine? Quelles sont tes passions, ton métier, ton projet de vie? As-tu quelqu'un qui t'attends tous les soirs à la maison ou es-tu plutôt solitaire? Je pense à toutes ces vies, tous ces itinéraires, tous ces parcours différents. Toute cette vie qui m'attend.

Tunnel bleu - Nicolas Sibertin-Blanc 

samedi 24 juin 2017

Fall


Cet automne ressemblait à tous les autres en apparence.



Mais pas pour ce petit garçon, non. Le soleil s'éteignait, sa lumière qui avait éblouit toute une partie du globe allait continuer son chemin lentement, monotone, pour en faire profiter à tout le monde. Le petit garçon cheminait dans une rue déserte, on entendait au loin une douce mélodie, le vent enveloppait l'enfant ce qui donnait l'impression qu'il volait comme un oiseau. A cette période de l'année, les feuilles tombaient plus vite que d'ordinaire, et cela créait un vaste champ de couleurs acidulées, contrastant avec le gris sombre des pavés de la rue. Il pensait à son petit moment de bonheur après l'école, celui où il retrouvait sa grand-mère pour discuter de la vie en buvant un chocolat maison. Les feuilles erraient dans tous les sens, certaines abîmées par le froid, d'autres piétinées ou encore en train d'agoniser près de l'égout. Le petit garçon avait pitié car il aimait les feuilles, c'est vrai qu'il aime sauter dedans, entendre le simple bruit d'une feuille qui glisse contre sa semelle le rendait heureux. Mais cette fois-là, il ne voulait pas, il ne voulait plus. Il ramassa toutes ces misérables feuilles en faisant attention à ne pas les déchirer et les glissa à l'intérieur de son cartable. Quand il arriva chez lui, il prit toutes les feuilles dans ses mains et les fit voler dans toute sa chambre et avec de la peinture, il coloria toutes ces feuilles des couleurs de l'arc-en-ciel. Le soir-même, sa grand-mère entra dans la chambre du petit garçon et faillit tomber sous l'étonnement. Celui-ci avait accroché toutes les feuilles sur son mur et cela illuminait entièrement la pièce. "C'est pour toi mamie, pour te montrer que chaque jour tu illumines ma vie, et l'amour que je te porte est inscrit sur ce mur, alors à chaque fois que tu douteras, regarde-le, regarde-le vraiment, touche-le si tu en as envie, pour sentir les feuilles trembler comme une palpitation de mon cœur, je t'aime".

scotto on Deviantart.


T(aïe)me

Le temps, symbole de souffrance.
Pourquoi la souffrance ? Car c'est cette souffrance qui, petit à petit, se crée, qui arrive comme une vague de destruction tel un tsunami immense, dévastant le monde entier et tuant des vies par millions. C'est cette même souffrance qui nous empêche de continuer à respirer ou même de vivre normalement. Elle a comme une emprise sur notre âme, quelque chose de fort qui frappe au visage, qui semble empêcher chaque mouvements de nos corps. La souffrance te poignarde, te tue, t'inonde, te massacre comme aucune autre sensation.
Mais chacun la vit différemment, cela peut être un amour à sens-unique, une distance trop longue, des moqueries que l'on subit au quotidien. Ou tout simplement l'amour.
Oui, le temps n'est plus estimé, on ne connaît plus l'heure. Celle-ci n'existe plus. Combien de temps s'est passé entre la première fois qu'il l'a vu et le moment où ils se sont quitté? Qu'importe, ils savent qu'ils vont souffrir à l'instant même où leurs regards n'entreront plus en contact, où leurs lèvres ne se toucheront plus, tout cela avant une durée indéterminée.


On souffre mais on aime, le temps apporte souffrance mais l'amour apporte bien souvent une raison de vivre.


It suits me (or not)

Je pensais que tu étais comme la pantoufle en verre de Cendrillon, que tu irais à mon pied en toutes saisons. J'avais tort, tu me faisais du tort. Je ne suis pas assez forte pour te dire que rien ne va plus, qu'on se perd de vue. J'aimerai qu'on puisse en discuter, en toute tranquillité. Mais cette complicité ne fait que s'estomper, je me perds dans cette vie qui ne nous laisse pas le temps de souffler. Ne m'en veux pas si un jour cette pantoufle éclate, j'aurais essayé.


dimanche 18 septembre 2016

Not found

Ce lieu qui rassemble des âmes égarées mais qui ne se ressemblent pas, tant au niveau physique que mental. Leurs différences enrichissent ce lieu de variétés, originale ou banale. Leur choix s'arrête sur cet objet, pourquoi celui-ci? Reflète-t-il sa personnalité? Comble-t-il un manque? Je ne le saurais jamais. Certains le choisissent rapidement, en une fraction de seconde, il est déjà dans leur sac, et il y a ceux qui observent, qui retournent l'objet, qui le touchent ou l'effleurent de peur de l'abîmer. Ceux-là prennent leur temps, comme si ils se coupaient du monde et attendaient que l'objet leur fasse un signe : "Choisis-moi!". Un choix rapide peut amener des regrets mais un choix pris trop lentement peut amener des doutes. Et enfin il y a ceux qui restent curieux, qui manipulent l'objet, puis le reposent pour des tonnes de raisons diverses et reprennent leur chemin. Et l'objet reste là, dans l'attente d'un futur manipulateur qui le choisira. Et que va devenir l'objet après avoir été acheté? Aura-t-il une vie confortable ou sera-t-il laissé pour compte lorsque son possesseur s'en lassera? 

Acheter, jeter, remplacer, regretter, oublier.

Alison Scarpulla on Tumblr.

samedi 26 juillet 2014

Sac plastique

Doucement, tout lentement, une larme s'échappe.
Violemment,  le drame commence.
Être humain c'est ressentir,  mais ici, il est préférable de mentir.
Personne ne veut montrer ses faiblesses, car une peur est omniprésente : celle d'être montré comme vulnérable.
Préférer la solitude pour s'effondrer car plus facile pour s'exprimer, personne n'est la pour juger,  il n'y a que ces quatre murs qui recueillent la souffrance et le désarroi.

Serons-nous un jour assez courageux pour libérer ce qui est au fond de nous sans penser au jugement d'autrui?

jeudi 8 mai 2014

La Tour de Pise

On pensait connaître, on pensait savoir, tout ça avant de plonger dans l'obscurité. Trompés, déçus, perdus, peu à peu tout s'effondre et l'on décide de marcher sur ce tas de ruines pour en déceler une once d'espoir et de vérité. Mais plus rien ne sera jamais comme avant, ce temps où nous avions eu confiance, aveuglés par l'insouciance. On se reposait sur cette tour de Pise, en pensant que rien ne pourrait la faire s'éclater contre le sol, on était déjà haut, beaucoup trop haut. Rien ne pouvait nous atteindre, tous nos rêves étaient là et nous étourdissaient par leurs promesses. Trop d'espoir nous a emmené vers la désillusion. Notre futur cauchemar.


lundi 24 mars 2014

Fog

Dans cette foule immense, les gens marchent vite et se bousculent, ma vie bascule. Je perds mon identité, tout autour de moi je ne distingue plus que des entités. Perdue dans l'immensité, je cherche à m'éloigner, malheureusement c'est impossible, il n'y a plus d'issues possibles. Pour survivre, il faut mentir. Les apparences nous obligent à paraître, je préfère plutôt disparaître.




mercredi 9 octobre 2013

Mother

Il se perdait dans les eaux profondes de l'océan, il n'avait pas cessé de couler depuis qu'il avait sauté du rocher. 
Pourquoi ne remontait- il pas ?
Pourquoi ne voulait-il pas s'échapper de ce cauchemar aquatique? 
C'est vrai qu'il pourrait tout simplement fermer les yeux et oublier qu'il a existé. Pourtant dans sa vie il n'avait jamais lâché prise. 
Pourquoi maintenant?
Pourquoi ici?
Ah oui... Pour revenir a la création, revenir aux sources, c'est-à-dire dans le ventre de sa mère et combler ce vide qu'on retrouvait dans son enfance.
Il touchait le fond, l'abîme du néant, les abysses de l'océan.



Allait-il changer d'avis et remonter à la surface?





mardi 21 mai 2013

Elastic

Surtout ne t'arrêtes pas.

Tu n'as rien à craindre, nous sommes avec toi. Continue de marcher, ça te laissera le temps de penser et de réfléchir à tes prochains actes. Toutes les personnes qui t'entourent savent combien tu es téméraire, il ne faudrait pas qu'il t'arrive quoi que ce soit. Inhale cette fumée, ou plutôt le feu qui jaillit en toi et qui tente de s'échapper. Pourtant, tu n'as pas envie de le laisser partir, tu es beaucoup trop attaché à tes désirs. Cette ardeur corporelle qui se consume mais qui ne faiblit pas. Même ton âme brûle. Si seulement tu avais fait les bons choix, ceux qui ne t'auraient pas mené à t'enfuir. Toute ta vie ne serait pas devenue un cauchemar, ou même un enfer. Mais à quoi bon t'avoir prévenu? Tu n'écoutes pas mes conseils, ou plutôt ceux de tes voix intérieures. Mon discours s'adresse à un sourd, car trop lourde est la douleur à surmonter. Lorsque tu auras atteint la falaise...   N'hésite pas.


jeudi 14 mars 2013

Waterproof

Cette douceur ne m'était pas familière. J'avais du mal à ouvrir les yeux, j'avais l'impression qu'à l'instant où j'allais les ouvrir, tout le monde que je m'étais bâti autour de cette sensation n'allait pas être à la hauteur de mes espérances, de toutes mes attentes, de tous mes désirs, les plus enfouis soient-ils. A présent, je sentais l'humidité tout autour de moi. Non, c'était impossible, j'étais dans ma chambre, je rêvais, je voyageais, j'empruntais des chemins qui se croisaient à l'infini. Finalement, l'oxygène se raréfiait. Je me noyais complètement dans mon rêve, dans mon inconscient. C'était le tsunami de mes pensées. J'ai pris une dernière bouffée d'oxygène, et puis je me suis fait aspiré par un siphon.







Celui du lavabo.



samedi 2 février 2013

Crow

Regardez-le. 
Il vous regarde.
Sans ce regard, qui seriez-vous?
Vous voyez tout en lui, ou du moins vous croyez voir.
N'est-ce pas cela l'erreur?
Il ne demande rien à personne mais vous, les corbeaux, vous ne le laissez pas vivre.
Vous êtes sans arrêt sur son dos, à guetter le moindre faux pas, le moindre geste qui pourrait le rendre à nouveau sensible.
La vérité est que vous n'y arriverez pas. Depuis longtemps il s'est réfugié dans les déceptions de sa vie, sans jamais prêter attention à une nouvelle occasion de rebondir. Il voulait sombrer, il voulait s'éclipser, sans un mot, sans un regard, et ne plus tenter de se raccrocher à ces branches si fragiles. Une fois, il était parvenu à s'accrocher et même à progresser, tout doucement, péniblement, il y était arrivé. Mais vous, vous avez contribué à sa perte, à son désespoir, tous vous l'avez piétiné jusqu'à ce qu'il soit assez faible pour tomber, sans s'arrêter, dans un gouffre terriblement grand.

jeudi 8 novembre 2012

Try

Si seulement j'avais pu te retenir encore une fois.
Tu ne m'aurais pas laissé là, à te regretter et devenir nostalgique de notre passé.
Tu es si belle, même quand tu m'as lâché la main pour la dernière fois, tes cheveux formaient le plus beau des saules pleureurs qui existe sur cette Terre. Quand je t'ai fixé du regard, ton visage s'est figé, plus aucune émotion ne pouvait s'en dégager, tu venais de bâtir le mur qu'il allait nous séparer. Pourquoi est-ce que je t'aime autant? Quel est cet envoûtement du désir qui coule dans mes veines?
Libère-moi de ton âme qui s'accroche à mon corps. Brise les dernières chaines qui sont à mes pieds et qui me relient à ta personne. Quitte à souffrir jusqu'à ma mort. Ecoute-moi maintenant. Tu vas monter dans ta chambre et tu vas brûler tout ce qu'il reste de nous deux, tout ce qui peut encore nous donner un dernier espoir. Prends ces photos, prends ces souvenirs, jette-les, piétine-les, déchire-les. Mais je sais qu'au fond de moi, tu ne le fera pas.

mardi 11 septembre 2012

Joker

J'ai toujours su qu'un jour la vague m'emporterait. En parlant de vague, je ne fais aucunement allusion à l'océan. Non, je préfère parler de la vague, de la foule, de la masse quoi. Au début, j'ai eu peur. Je ne connaissais rien. On m'a tout appris en quelques années. La foule m'a expliqué comment me comporter, comment penser, comment agir et même comment parler. Finalement, j'ai préféré sortir de cette bulle car j'avais l'impression d'étouffer. Je ne voulais pas mourir si jeune, comprenez-moi. Mais à présent, je me sens seul, personne ne veut m'écouter, d'après eux,"je suis dans un monde à part." Pourtant peut-on faire réellement parti d'un autre monde alors que j'ai conscience d'exister ici? Je vais résister. Je ne faiblirai pas.
Pourquoi veulent-ils tous me piéger? M'enfermer à nouveau dans cette cage? J'avais décidé de vivre en oiseau libre, je devais, d'après la foule, en payer les conséquences, pour moi c'était devenu un appel à vivre heureux.


Nicolas Sibertin.

vendredi 1 juin 2012

Stay

On lui demandait toujours : pourquoi était-il aussi persévérant? Jamais il ne répondait.  Il suivait juste des yeux les vagues qui s'éclataient contre le rocher, celui où il était posé depuis presque deux heures. La réponse il l'avait, il avait juste à bouger les lèvres et sortir le son fatal, le son de la vérité, celle que tout le monde désirait entendre. Rien n'aurait été plus facile. Simplement, la vérité, il l'a dissimulait constamment au fond de son esprit. Exactement comme il l'avait fait avec sa famille il y a cinq ans. Cinq ans de solitude, de brouillard, de lumières sombres, un vulgaire instinct de survie l'empêchait de vaciller dans les profondeurs de la vie. Alors, il considère cela comme une chance qu'on lui a offerte, il a réussit à se réfugier sur cette île, ce désert d'écumes, un oasis de liberté. L'avenir pouvait ainsi provoquer chances et discordes. Le destin était une ligne déjà tracée : l'entêtement et la persévérance sont des facteurs de modification de cette ligne, une ligne qui était devenue courbée dans son être. Oui, la réponse était : Être. Depuis toujours, ce caractère était ancré en lui, un roc solide et tendre.

lundi 14 mai 2012

Forgetfulness

Il marchait seul, seul comme depuis dix ans. Toutes ces années où sa vie s'était résumée à regarder le ciel, cherchant désespérément l'étoile qui brillait plus que les autres, celle qu'il avait perdu, celle qui ne l'avait jamais déçu. Il n'avait aucun moyen de la retrouver, peut-être cherchait-il trop ou pas encore suffisamment? Il avait l'espoir de ne jamais l'abandonner mais le temps est mortel. On peut le supplier mais rien n'y fait, il agit arbitrairement, donc selon ses désirs...
Il savait qu'elle le voyait mais il savait aussi qu'elle l'avait oublié, ses actes l'ont blessé, elle était fragile, un seul mot réussissait à la faire tomber, elle ne résista pas longtemps, cette belle étoile. Quand il en eut pris conscience, c'était déjà trop tard. Son repère s'était vite effacé.

                                               A celle qu'il n'oubliera jamais.

La Nuit étoilée - Van Gogh.

vendredi 27 avril 2012

Fear

Et si le temps passait, et l'on ne changeait pas, si on  restait le même enfant de 5 ans, naïf, intrépide, et vif...
Cette lueur d'esprit qui ne te quittes pas, dont tu te sers pour attirer les foudres, pour continuer de jouer au chat et à la souris, car en vérité cela te plaît. Tu te sens sûr de toi, s'il t’arrive de déraper, tu utilises la technique de repli, et tu sais que tout passera, tu n'as pas peur de l'avenir, tu vis "au jour le jour" sans te demander si tu regretteras de ne pas avoir assez profiter des moments qui s'offraient à toi. La vie te semble infinie, une notion du temps démesurée.

samedi 7 avril 2012

Quest-ion

Peut-on être indifférent(e) à sa propre souffrance?


lundi 19 mars 2012

Way

Si seulement les souvenirs étaient modulables. Ancrés en toi, ancrés dans ta chair, hélas ne s'effaceront pas. Arrête d'espérer, ça n'arrivera pas, tu les mérites, ils sont à toi, ils sont uniques. Il est vrai que tout le monde détient ce souhait, celui de pouvoir oublier en fermant les yeux, en une fraction de seconde tout irait mieux. Il y a certains souvenirs que l'on aimerait sauvegarder dans une mémoire solide, pour pouvoir faire défiler ces moments de bonheur en boucle infinie, de revivre, de ressentir les mêmes sentiments que l'on avait à cette instant. Si seulement... mais les souvenirs sont notre histoire, notre passé, sans eux, que serait la vie? Inhumains, nous serions. Car les souvenirs sont associés aux sentiments. Et comme nous le savons tous, chaque être humain est doté d'une sensibilité, certes, à un niveau différent. Certains moments dans la vie seront difficiles, ta sensibilité sera alors mise à rude épreuve, ce sera pareil pour tout le monde, tu le sais, alors continue de vivre, ne t'arrêtes pas de courir, même essoufflé, la vie ne s'arrête pas, une grande course dans le noir, vers l'inconnu, vers l'avenir.

Cindy Lee on Tumblr.

mardi 6 mars 2012

Freedom

Être sensible à tout, à tous les mots qui peuvent sortir de ta bouche. Tout cela me touche car je n'ai plus d'autre support. Je me tords de mal-être, tel un homme-ressort. Tu es quelqu'un dont j'apprécie la raison mais il serait temps d'invoquer la passion. Tout n'est qu'illusion ou trahison, chacun prend sa propre destination. 

Tu as choisi de devenir ainsi, c'est pitoyable mais ainsi va la vie. Le courage t'a abandonné, tu as préféré quitter le domicile au lieu d'entendre mes paroles. C'est normal qu'à présent, je souhaite prendre mon envol. Prends-le pour ma libération, celle qui m'attendait au coin de cette avenue de lumière.

La présence d'une aide étrangère a permis à mon cœur tourmenté de s'engager sur une nouvelle voie. Aujourd'hui comme demain, je ne te tiendrai plus la main, c'est fini tous ces pleurs, je suis sur le chemin de la guérison. La paix intérieure m'a fasciné alors je l'ai adoptée. Tout va bien, je peux enfin t'oublier, merci de ton soutien, je m'envole avec des ailes cassées. 

jeudi 23 février 2012

Someday

Il existait plusieurs chemins, plusieurs allées qui menaient au même endroit. Mais chacun en empruntait un différent, selon ses goûts et ses envies, plus ou moins sombre en fonction de sa personnalité. Les rêves se poursuivaient, les pensées s'envolaient, les réflexions se dissipaient. Cependant, on savait que les souvenirs s'étaient ancrés dans une mémoire profonde, une mémoire inébranlable. Pour certains, c'était un cadeau du ciel, un livre que l'on pouvait relire à chaque fois qu'un des passages était légèrement oublié. Mais pour d'autres, c'était un fardeau monstrueux, certains souvenirs n'étaient pas plaisant à se rappeler, cela faisait même ressortir un ancien traumatisme. Au cours de la promenade, certains se découvraient une passion dans un quelconque domaine, d'autres une passion pour la vie, pour l'amour. S'il n'y a pas de bons ou de mauvais chemins à prendre, certains empruntaient des sentiers dangereux en guise de raccourci.Et ils n'en sortaient pas toujours plus rapidement.

                             

mercredi 11 janvier 2012

Quote

"Ne craignons jamais les voleurs, ni les meurtriers. Ce sont là les dangers du dehors, les petits dangers. Craignons-nous nous mêmes. Les préjugés, voilà les voleurs, les vices, voilà les meurtriers. Les grands dangers sont au dedans de nous. Qu'importe ce qui menace notre tête et notre bourse. Ne songeons qu'à ce qui menace notre âme."

V. Hugo


dimanche 18 décembre 2011

You sea

La pluie tombait à une vitesse incontrôlable, le vent se déchaînait, les vagues déferlaientLa mer, impassible, n'était que perturbée en surface. Les abysses étaient, quant à elles, dénuées de turbulence. La vie sous-marine continuait son cours, comme elle l'avait d'ailleurs toujours fait. Elle était merveilleuse à observer, elle offrait une vue spectaculaire. La mer est fantastique, autant à l'extérieur qu'à l'intérieur. Une impression qu'avec elle, la vie, le temps, les espoirs, les rêves, tout devient possible, toutes les choses demeurent et ne finissent jamais.
Je ne sais pas si c'est juste une simple impression. Si, au final, au fond de celle-ci, il reste une grande part d'illusion. Trop de réponses, trop de questions. Les vagues ne cessent d'exister, de se renouveler, c'est comme si elles naissaient au creux du sable et mourraient en s'écrasant le plus lentement sur la Terre. La mer, ma mère. Douce, violente, attachante.

dinsintegration on Tumblr.

vendredi 9 décembre 2011

DNA


Le jour et la nuit sont deux mots totalement opposés.

Le jour se caractérise par l'euphorie, le simple fait de se sentir en vie après une longue nuit d’immobilité. On s'étire, on baille, on repense aux instants qui se sont déroulés la veille.
On prédit les bonnes ou mauvaises choses qui vont se passer, et on attend souvent un moment important pour nous donner la force de nous lever. Sinon, on continue à s'enrouler dans ses draps parce qu'il n'y a aucune raison de poser un pied en dehors du lit. 

La nuit est plus calme, plus douce, plus secrète. Elle se démarque totalement de l'agitation et du stress que l'on a pu avoir durant la journée. Les choses se font lentement, le temps s'arrête, se repose en quelque sorte. Pour certains, la nuit peut être agitée : soirée. Pour d'autres elle est réconfortante : dormir. Tout le monde pourra vous le dire, le meilleur instant de la journée est le fait de poser sa tête contre l'oreiller et de savoir que l'on s'arrête de vivre pendant quelques heures. Des heures de bonheur.

Même si ces deux termes sont absolument contraires, ils se complètent. À l'infini.